Résumé par Greg (Lemoncello) Bon, je crois qu’il est d’usage que les membres du club qui participent à leur 1er triathlon livrent leurs premières impressions, du coup je me prête volontiers à l’exercice. Juste avant, un grand Merci à vous tous (encore que je me demande parfois s’il faut vous remercier ou vous détester, notamment dans les grands moments de solitude ;-)) parce que si on m’avait dit il y a 1 an que je participerais à ce genre d’épreuve (et qu’en plus, j’aurais envie de recommencer), je ne l’aurais pas cru. Et ça, c’est grâce à vous tous, et en particulier aux coachs (je pète la gueule à tous ceux qui me traitent de lèche-c… bottes !!!). Bon, et cette course alors ? Déjà, le dossard. Numéro 23 ! Autant vous dire que quand je regarde derrière moi et que je vois que : 1) y a pas grand-monde et que 2) y a que des cadors, j’en mène pas large. Avec Hervé (dossard 21), on se prépare à vivre quelques moments difficiles (Hervé, pourquoi on est toujours en galère derrière ?). Après un splendide plongeon (bon, c’était plus Pierre Mondy dans la 7ème compagnie que Michaël Phelps à Londres) ça ne manque pas : 100 mètres de nage, et je vois un petit blondinet de 15 ans, 1mètre 50, 30kgs tout mouillé qui me double ! Mais il est où le respect des anciens ????? Finalement, je prends un rythme et je dis un grand MERCI à Hervé, qui m’emmène dans son sillage sur le retour. Finalement, ça se passe pas si mal, et on ne sort même pas les derniers ! La transition ? Sans combi, c’est quand-même plus facile. Ca ne m'empêche pas de mettre une éternité... Le vélo. Ben, tout le début se déroule sur le 34 dents car impossible de passer le gros plateau. Je profite de la première descente pour rester un peu en roue libre et tirer sur le dérailleur pour passer passer la chaîne… à la main (équilibre périlleux). Et j'essaie de pas trop remettre le petit. Dans l’ensemble, ça va. Je ne tape pas trop dedans parce que je ne veux pas mettre ma discipline de prédilection (la càp) en péril ;-) La 2è transition ? Disons qu’une fois que j’ai enfilé mes chaussettes, trouvé ma casquette, lacé mes chaussures, bouclé ma ceinture port-dossard, enlevé ma ceinture pour la reboucler dans le bon sens, ramassé mes lunettes, rangé mon casque, et mis le tout soigneusement sur le côté pour pas gêner les autres, Hervé (qui était juste à côté de moi) a eu le temps de lire l’Equipe en buvant une bière. Et comme il avait encore un peu de temps, ben il est parti courir. Sur ce coup, j’en connais un qui va s’énerver… Je pars à pieds. Le 1er kilomètre est conforme à ce à quoi je m’attendais : putain, c’est dur. Mais je ne m’affole pas trop parce que je m’y étais préparé. Le 2ème kilomètre. Merde, c’est encore plus dur !!! Je ne m'affole toujours pas. Mais c'est juste parce que j'ai plus la force. Impossible de trouver un rythme. Musculairement, ça va, mais j’ai du mal à respirer (quel merde ce soleil !). Finalement, c’est en arrivant sur le « stade » et autour du lac que je trouve un rythme (et juste un peu de fierté : « Si on n’est pas bons, soyons beaux !» disait F. Bertrand, "poète" français du XXIème siècle, auteur d’un magnifique essai sur la respiration subaquatique, ou comment mettre en place une respiration efficace tous les 12 temps ? Petit clin d’œil à Sandrine, parce que celle-là, elle était vraiment trop bonne !). Bon, allez, je m’arrête là parce que le jour où je fais une course plus longue, je vous en fais un récit en 12 volumes. Allez les Bleus (ah non, ça, c'est trop tard), and Keep on rocking in a free world. Greg |